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Channel: Bling bling – Urban Girl in Paris
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2016

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Je commence l’année pleine de mélancolie, sans même vous souhaiter des milliers d’instants de joie pour cette nouvelle année. Quelle ingrate je fais !

Disons pour ma défense que l’année se sera terminée un peu comme elle avait débuté : de manière tourmentée. Je ne sais pas si je suis en pleine crise de la trentaine les gars, ou si je prends comme une grande claque dans la gueule la réalité de notre monde et de nos vies. Mais une chose est certaine, il y a quelque chose en moi qui n’est plus vraiment pareil qu’il y a 370 jours.

Vous le savez, je ne suis pas coutumière des bilans et des bonnes résolutions. Pourtant, cette année, j’éprouve un fort besoin de m’adonner à cette tâche. Un peu pour oublier. Et un peu pour me motiver.

Cette photo là-haut est l’un des plus beaux souvenirs que je garderai de 2015. La rencontre avec cette petite mamie cambodgienne fut pourtant furtive, sans doute même très mise en scène, mais qu’importe. Elle était si belle, assise là au milieu d’un des temples d’Angkor, à allumer ses dizaines de bâtons d’encens et à réciter ses prières dans une jolie litanie et avec ce sourire merveilleux aux lèvres…

Elle nous a parlé dans sa langue, comme s’il était évident que nous la comprenions. Et puis, elle nous a fait signe de nous approcher pour nous nouer autour du poignet des bouts de ficelle orangés. Elle marmonnait des choses qu’elle seule comprenait et nous caressait tantôt le front tantôt les mains, tout en nous souriant de la manière la plus bienveillante qu’il soit.

Évidemment, je n’ai rien compris à ce rituel ni à ses cantiques, mais j’ai eu le sentiment qu’elle nous bénissait. Et malgré mon absence totale de piété, j’ai trouvé ce moment magique, sincère, apaisant. D’aucuns diront que je suis tombée dans un piège à touristes en mal de spiritualité beatnik. Sans doute les gars, mais c’est un moment dont je me souviendrais longtemps.

Avec cette histoire, inutile d’avoir lu tout Freud pour comprendre que ce dont j’aurais le plus besoin en 2016, c’est de quiétude et de bienveillance. Envers moi-même et par moi-même. Oh, on ne peut pas franchement dire que j’avais pour habitude d’être la reine de l’altruisme, mais j’ai décidé de penser à moi. Tout le temps et avant tout. Pour apprendre à m’écouter. Pour me faire du bien. Pour ne plus me sentir frustrée. Pour aller plus loin. Pour grandir, encore. Pour apprendre. Pour être meilleure. Pour me surprendre. Pour faire ce que je veux. Pour réaliser des rêves. Pour être heureuse. Pour être fière. Pour être sereine.

Je ne sais pas ce dont vous, vous aurez besoin en 2016 (on peut toujours en discuter dans les commentaires si vous voulez, promis, je ne facture pas les séances !) mais je vous le souhaite, du fond du cœur.

Belle et heureuse année à vous !


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